Titulaire d’un master 2 en psychologique clinique et psychopathologie de l’université de Tours ainsi que d’un diplôme universitaire en techniques projectives, je suis spécialisé dans l’adolescence, le lien social et les problématiques numériques.
Mon parcours est teinté d’engagements auprès de la cause des adolescences contemporaines. Exerçant également au Centre Oreste depuis 2010 (centre départemental de consultations ambulatoires en psychologie clinique de l’adolescence, Centre Hospitalier du chinonais), j’y reçois des adolescents en marge de lien social. Dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire, je les accompagne avec des supports culturels contemporains, tels les jeux vidéo et les mangas, pour des suivis individuels et groupaux.
Président de l’association de recherche clinique Hébé, je contribue à l’organisation d’évènements scientifiques, de prévention et de formation autour de l’adolescence. Dans ce contexte associatif, nous soutenons également le montage de dispositifs à destination d’un large publique, ce en lien avec des acteurs du lien social du territoire comme l’association Courteline. L’association Hébé offre également un soutien aux professionnels par l’intermédiaire d’Analyse des Pratiques Professionnelles. Il s’agit d’un axe important de mon activité me permettant à la fois d’accompagner des équipes et d’actualiser ma représentation des situations sociales de notre territoire. De par la complémentarité de nos engagements, l’association Hébé dispose d’un réseau étendu et étoffé de nombreux partenaires institutionnels, associatifs et culturels.
La question du lien social est donc un fil conducteur de mes actions, lesquelles se prolongent dans un Service d’Accompagnement Médico-Social pour personnes Adultes en situation de Handicap psychique (SAMSAH) depuis 2009. Ce dispositif, soutenu par la Mutualité Française Centre Val de Loire, accompagne des personnes ayant des difficultés en liens avec des pathologies psychiatriques stabilisées, lesquelles pouvant avoir des répercussions dans le lien social et la gestion de la vie quotidienne. Dans ce cadre institutionnel nous avons une attention particulière dans l’accueil et l’accompagnement des familles ainsi que des proches d’une personne en souffrance psychique.
La transmission et la recherche clinique, en lien avec plusieurs associations, revues scientifiques et universités, constituent par ailleurs des axes essentiels de formation et de réflexion sur ma pratique.
Membre du Comité de Rédaction de la Nouvelle Revue de l’Enfance et de l’Adolescence éditée chez l’Harmattan, je contribue au travail éditorial du collectif de l’association AREA. Cette revue s’adresse aux professionnels de divers secteurs du champ de l’enfance et de l’adolescence et se veut ouverte à la créativité, à la culture, au partage des pratiques cliniques et sociales contemporaines. Elle soutient un discours éthique dans une perspective psychanalytique.
Engagé auprès d’un collectif de psychologues cliniciens rassemblés autour de leur intérêt pour le numérique et soutenu par l’Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique, je coanime le podcast « les petites causeries du numérique ». Il s’agit d’un support nous permettant de questionner autrement les enjeux de la prévention autour du numérique. Sans complaisance et loin des paniques morales, ou de toutes prescriptions normalisantes, nous traversons différents thèmes afin de parler autrement les questions de parentalités à l’ère numérique.
Membre du comité d’expert de cette association impliqué dans les réflexions sur les enjeux de la parentalité en lien avec le numérique, je contribue à soutenir différents projets de prévention, d’information ou de recherche.
Dans cette perspective, je coanime avec Marion Haza (psychologue clinicienne, maître de conférences HDR, secrétaire générale du Collège International de l’Adolescence, Présidente de l’association Caméléon, membre de l’institut du virtuel Seine Ouest, expert et Présidente de l’OPEN), un séminaire sur le numérique. Nous nous retrouvons alors entre professionnels afin de penser nos pratiques et soutenir des conceptualisations théoriques au plus près de la clinique et du lien social à l’ère numérique.